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Newsroom - A lire, à voir, à écouter - 19/10/2020

    Citation du jour

    « Il faut changer de paradigme, pas seulement faire du curatif mais inventer de nouveaux modes de travail et de consommation. »

    Geoffroy Roux de Bézieux, dans Le Journal du Dimanche.

     

    Covid-19 : « nous ne pouvons pas vivre sous perfusion »

    Le Journal du Dimanche (18/10) publie une interview de Geoffroy Roux de Bézieux dans laquelle « le dirigeant patronal demande "de la souplesse" afin d’"inventer de nouveaux modes de travail" ». Sous le titre « nous ne pouvons pas vivre sous perfusion », le président du Medef affirme qu’« on ne va pas pouvoir continuer pendant des mois à ce que l’Etat finance les salaires et la trésorerie des entreprises privées ». Relevant que « le gouvernement a fait preuve de réactivité », il appelle notamment l’Etat à « autoriser les organisateurs d’événements professionnels, culturels et sportifs à tester le public et à filtrer les entrées en fonction des résultats positifs ».

    Ses propos sont repris par de nombreuses rédactions : « Et si, au lieu de tout fermer pour cause d’épidémie de Covid-19, on entrouvrait la porte, pour laisser passer les séronégatifs ? », suggère par exemple Les Echos, revenant sur « la proposition du patron des patrons » pour aider le secteur de l’événementiel à survivre à l’heure du couvre-feu, qui « intervient au moment où le gouvernement s’apprête à libérer le recours aux tests antigéniques, en rémunérant les pharmaciens, les médecins et les infirmiers pour effectuer le prélèvement et renseigner la base de données nationale ». Le quotidien ajoute que « Geoffroy Roux de Bézieux espère justement que les entreprises pourront profiter de l’arrivée des tests antigéniques salivaires, rapides et économiques ».

    Relance : évitons les décisions venues d’en haut

    Dominique Villemot, Jacky Bontems et Aude de Castet signent une chronique dans Les Echos sur le plan de relance qui « fait donc le pari d’investir dans l’appareil productif en donnant la priorité aux domaines qui feront l’économie et créeront les emplois de demain ». Les auteurs, membres du think-tank Démocratie vivant, jugent que « la relance française avance, mais ne réussira que si on adopte la bonne méthode, celle de la concertation avec les territoires et les partenaires sociaux ». Ils ajoutent que, « pour réussir, le plan de relance doit redonner confiance aux acteurs économiques et sociaux, aux entreprises, aux salariés, aux investisseurs, aux consommateurs ». Mais « évitons les décisions venues d’en haut et faisons confiance aux partenaires sociaux sur le terrain ! »

    Espagne : nouvel homme malade de l’Europe

    « L’économie espagnole inquiète l’Europe », titre Le Figaro, qui explique que « son économie, moins industrialisée que celles de l’Allemagne ou de l’Italie, est dominée par les services, qui subissent la crise de plein fouet ». Alors que « la seconde vague du Covid menace de faire replonger violemment l’économie espagnole », l’article rapporte que « la gestion politique de la crise laisse une impression de flottement », à tel point que les dirigeants de la zone euro, notamment en Allemagne, « ne cachent pas leur préoccupation pour ce nouvel "homme malade" de l’Europe, titre naguère détenu par l’Italie qui a su, par des mesures énergiques, mieux contenir le risque sanitaire et ses répercussions économiques ».