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Newsroom - A lire, à voir, à écouter - 16/09/20

    Citation du jour

    « La France doit accélérer sur la 5G. »

    Cédric O, secrétaire d'Etat chargé de la transition numérique, dans Le Monde.

    5G : indispensable à la France

    Dans un entretien donné au Monde, Cédric O soutient pourquoi la 5G est « indispensable à la France ». Le secrétaire d'Etat chargé de la transition numérique dénonce notamment « l'approche pénitente » de l'écologie de certains élus. « Nous proposerons une feuille de route gouvernementale sur ce sujet, afin de maîtriser l'impact environnemental de ce secteur en y associant les acteurs concernés, » explique-t-il.

    En effet, Cédric O soutient que, à court terme, « il est essentiel de comprendre que nous avons le choix entre la saturation ou des antennes 5G qui consomment dix fois moins d'énergie que les antennes 4G ». A long terme, il ajoute qu’ « il faut considérer que les gains de productivité et de consommation en matières premières et ressources énergétiques sont supérieurs à la consommation brute des objets connectés ».

    Dimanche dernier, sur France Inter (13/09), Geoffroy Roux de Bézieux avait également affirmé que, « sur l'environnement, la 5G n'est pas plus néfaste que les autres antennes » ajoutant que « refuser le progrès systématiquement pour aller vers la décroissance n'est pas une solution ».

     

    Plan de relance : à côté de la plaque

    Dans une chronique publiée par Les Echos, Jean-Marc Daniel considère que le gouvernement fait fausse route avec les mesures du plan de relance, qu’il considère « trop dispendieux », « trop dirigiste » et « à côté de la plaque ». L’économiste libéral affirme que « le plan fourre-tout de 68 actions qu’a détaillé Jean Castex ne répond pas aux problèmes immédiats d’une économie française qui a perdu 715.000 emplois salariés au premier semestre et dont la reprise semble s’essouffler ». Mais selon lui, « rien n’est perdu », puisque « le vote du budget 2021 devrait être l’occasion d’éviter de trop lourdes erreurs de politique économique ».

    Dans une deuxième chronique, l’économiste Bertrand Martinot estime lui que, si le plan de relance « traite largement de la question de l’emploi », il souffrirait de « deux insuffisances criantes ». La première résiderait dans « l’impasse qui est faite sur les dispositifs de reconversion professionnelle » et la seconde serait « la quasi-absence de moyens supplémentaires dédiés à l’accompagnement des chômeurs vers le retour à l’emploi ». Affirmant que « soutenir l’emploi et l’économie ne se résume pas à annoncer toujours plus de dépenses publiques à politique inchangée », il conclut que « faire de cette crise économique et sociale dévastatrice un levier de changement des politiques publiques serait, dans ce domaine comme dans tant d’autres, une chance pour notre pays ».

     

    Impôts de production : un pari sur l’investissement

    Dans une chronique pour Le Figaro, Bertille Bayart revient pour sa part sur la baisse des impôts de production, prévue dans le cadre du plan de relance, qu’elle qualifie d’« une si longue bataille » et de l’« aboutissement d’un très long travail de labour du terrain politique ». La journaliste affirme sur le sujet que, « la baisse des impôts de production est une mesure de soutien aux entreprises qui ne découle pas directement d’une réflexion sur l’emploi, et ne s’appuie pas sur un agrégat lié à l’effectif oula masse salariale ». Selon elle, « c’est un pari sur l’investissement qui annonce des débats sur les contreparties au moins aussi passionnées qu’à l’époque du CICE ».